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  • Photo du rédacteurÉmile Pattus

Docteur March and Mister Héphaïstos


Le 15 avril 2020, une petite Mathilde est venue rejoindre ses trois sœurs dans un endroit qualifié ironiquement de bout du monde, un endroit où les Dieux de l'Olympe ont eu un jour un regard attentionné. Ils se sont penchés sur le travail d'une jeune femme en lui donnant l'art d'Héphaïstos, celui de maîtriser le métal avec le feu. Pas de cuirasse pour Diomède, ni de flèches pour Artémis et Apollon ou encore moins de collier pour Harmonie, mais des œuvres en rapport avec notre temps, de l'art au sens le plus noble comme une offrande de leur part.




Si l'atelier de l'Olympe s'est déplacé dans notre belle région, on ne peut être insensible au roman « Les quatre filles du Docteur March » de l’américaine Louisa May Alcott, qui plane au-dessus de nos têtes comme un fil imaginaire, un fil séparant la réalité de la fiction ou la légende de l'Histoire vraie. La raisonnable Margaret (surnommée Meg), l'intrépide Joséphine (surnommée Jo), la charitable Élisabeth (surnommée Beth) et l'orgueilleuse Amy ont laissé leur place à l'attentive Garance, à la téméraire Alix, à la généreuse Suzanne et non pas à l'arrogante Mathilde, mais à un pétale de rose qui a rejoint ses voisins pour former un cœur au nom de fleur.


Bienvenue à ce soleil.


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